Par Sébastien Goetschmann
Le projet de la classe 3H de l’école primaire de Saint-Imier, mené en collaboration avec le Parc Chasseral, Rétropomme et la Bourgeoisie de Saint-Imier, propriétaire du terrain, consistait à planter quatre arbres fruitiers hautes-tiges: deux pommiers, un poirier et un prunier.
L’inauguration d’un panneau de présentation, en dessus du cimetière du village, ponctuait une année de travail autour du verger, des saisons, mais aussi des insectes pollinisateurs et de la nature en général.
C’est en novembre 2019, que les 18 élèves de la classe de Brigitte Schneider et Anouk Schwendimann ont planté ces arbres. «Il leur a fallu pas mal de courage pour travailler sous une pluie torrentielle», se rappelle Aline Brüngger, du Parc régional Chasseral. «C’est dans le cadre de Graines de chercheurs, un projet d’éducation en vue d’un développement durable, que s’inscrit cette initiative.»
Des fruits pour tous
«Durant l’année écoulée, nous avons pu voir l’évolution d’un verger au cours des différentes saisons», explique Brigitte Schneider. «Nous avons également découvert les insectes et leur avons fabriqué un hôtel, que nous avons offert à la famille propriétaire du verger étudié. Mais ce genre de projet est aussi une porte d’entrée pour aborder d’autres matières, comme le français, l’enseignement artistique, le chant, etc.»
Les enfants de 7 à 8 ans l’ont d’ailleurs prouvé, grâce à l’exposition de dessins retraçant leur année d’apprentissage et en entonnant une chanson ainsi qu’en récitant une poésie.
Tout comme les jeunes élèves imériens, les arbres fruitiers peuvent désormais s’épanouir. «Ils seront là encore bien longtemps après nous, pour au moins 150 ans», estime Serge Terraz, président de la Bourgeoisie. «La population pourra venir en cueillir la récolte, dès que les premiers fruits apparaîtront, d’ici trois à quatre ans.»
July 03, 2020 at 01:39PM
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Fruit du travail des élèves arboriculteurs dévoilé - Journal du Jura
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